vendredi 15 octobre 2010

Bonjour à tous


Dans la droite ligne de mes travaux précédents, je vous signale la parution de mon dernier article publié par la Revue Internationale d’Intelligence Économique (R2IE - VOL 2/1 - 2010) intitulé « Culture du renseignement et théories de la connaissance ».
Ce nouveau travail fait une synthèse de deux articles précédents que je vous avais déjà signalés :
- le premier datant de 2006 (CEREM/IHEDN) analysait les trois facettes de « L’intelligence économique, enjeu politique, fonction stratégique et discipline universitaire »,
- le second qui lui faisait suite en 2009 (R2IE, publications numériques) décrivait les grandes lignes d’une étude de la fonction renseignement ayant conduit à la mise en œuvre de méthodes de travail collectif et à l’élaboration d’un modèle théorique associé, rapprochant « Renseignement, systèmes d’information et organisation des connaissances ».
Cette synthèse s’insérait assez naturellement dans le dossier « Culture du renseignement et intelligence économique » objet de l’appel à communications de la R2IE auquel répondait mon article car, comme l’observe un universitaire français, l’intelligence économique « s’appuie sur une culture du renseignement qui reste à diffuser » (Nicolas Moinet, L’intelligence économique, une culture du renseignement Retour sur les racines d’une innovation « à la française », Cahiers de la sécurité n° 13, juillet-septembre 2010). Mais pour que cette culture « diffuse », elle doit vivre, se renouveler, se développer, s’adapter aux progrès scientifiques, sans hésiter à parfois remettre en cause des opinions ou des usages bien établis, à s’écarter de la doxa dans le respect toutefois de la science et de ses exigences épistémologiques. Comme le note encore Nicolas Moinet, l’intelligence économique « n’est pas une mode ». Elle correspond à un besoin ô combien réel des entreprises, dans notre monde globalisé de plus en plus complexe et hyperconcurrentiel. Pour répondre à ce besoin, la discipline doit en effet pouvoir se fonder sur le renouveau d’une culture française du renseignement enfin débarrassée « de ses démons ».
FB

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