Bonjour à tous

« Bonjour à tous,
 
Permettez-moi tout d’abord de me présenter.

Francis Beau, ancien marin, et jeune docteur en Sciences de l’Information et de la Communication.
Ingénieur de formation (École Navale, promotion 1975), spécialisé dans les télécoms, puis dans l’exploitation du renseignement, j’ai exercé mon métier dans le contexte passionnant des grands bouleversements stratégiques et technologiques liés à la fin de la guerre froide et à l’arrivée des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Cette longue pratique d’un métier riche en expériences m’a convaincu de l’impérieuse nécessité de remettre de l’humain dans l’ingénierie informatique qui domine avec constance depuis plus de 40 ans le marché des systèmes d’information. Arrivé à l’âge de la retraite, j’ai donc voulu théoriser cette expérience en contribuant à la recherche en sciences humaines. J’ai ainsi soutenu en avril 2019, une thèse sur l’exploitation du renseignement au prisme des Sciences de l’Information et de la Communication, au sein du laboratoire DeVisu, à Valenciennes (Université Polytechnique des Hauts de France). Depuis, j’essaye d’appliquer les développements pratiques de ma thèse à d’autres domaines que le renseignement, en tentant de convaincre les décideurs et les responsables des systèmes d’information dans l’entreprise, de cette idée saugrenue que l’innovation ne se limite pas à la technologie, mais peut et doit surtout venir d’avancées méthodologiques.


Je reproduis ici le premier billet que j'ai publié sur ce blog le 15 octobre 2010. Il présente la démarche qui m'a conduit à m'intéresser au rapprochement entre culture du renseignement et intelligence économique, et introduit ainsi la page ci-contre intitulée "Mes travaux et moi".

Dans la droite ligne de mes travaux précédents, je vous signale la parution de mon dernier article publié par la Revue Internationale d’Intelligence Économique (R2IE - VOL 2/1 - 2010) intitulé « Culture du renseignement et théories de la connaissance ».
Ce nouveau travail fait une synthèse de deux articles précédents que je vous avais déjà signalés :
- le premier datant de 2006 (CEREM/IHEDN) analysait les trois facettes de "L’intelligence économique, enjeu politique, fonction stratégique et discipline universitaire",
- le second qui lui faisait suite en 2009 (R2IE, publications numériques) décrivait les grandes lignes d’une étude de la fonction renseignement ayant conduit à la mise en œuvre de méthodes de travail collectif et à l’élaboration d’un modèle théorique associé, rapprochant "Renseignement, systèmes d’information et organisation des connaissances".
Cette synthèse s’insérait assez naturellement dans le dossier "Culture du renseignement et intelligence économique" objet de l’appel à communications de la R2IE auquel répondait mon article car, comme l’observe un universitaire français, l’intelligence économique "s’appuie sur une culture du renseignement qui reste à diffuser" (Nicolas Moinet, L’intelligence économique, une culture du renseignement Retour sur les racines d’une innovation "à la française", Cahiers de la sécurité n° 13, juillet-septembre 2010). Mais pour que cette culture "diffuse", elle doit vivre, se renouveler, se développer, s’adapter aux progrès scientifiques, sans hésiter à parfois remettre en cause des opinions ou des usages bien établis, à s’écarter de la doxa dans le respect toutefois de la science et de ses exigences épistémologiques. Comme le note encore Nicolas Moinet, l’intelligence économique "n’est pas une mode". Elle correspond à un besoin ô combien réel des entreprises, dans notre monde globalisé de plus en plus complexe et hyperconcurrentiel. Pour répondre à ce besoin, la discipline doit en effet pouvoir se fonder sur le renouveau d’une culture française du renseignement enfin débarrassée "de ses démons".
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