« le renseignement, c’est l’information juste, juste à temps, au service d’une action juste »
mercredi 20 décembre 2017
L'intelligence économique toujours en question
À
lire cette analyse intéressante faite par Pierre-Yves Debliquy d'un billet bien documenté de Jérôme Bondu qui s'interrogeait sur la réalité pratique des "trois piliers" de l'intelligence économique sur lesquels repose, depuis la parution du rapport Martre, l'approche française de la profession "qui ne serait qu’une vue de l’esprit".
vendredi 19 mai 2017
Pour éviter une «disparition de l’homme» qui «s’effacerait, comme à la limite de la mer un visage de sable»
Il m’a semblé, tout au long d’un colloque consacré aux
« méthodes et stratégies de gestion de l’information par les
organisations : des "big data"
aux "thick data" » auquel
j’ai participé récemment, que se dégageait un accord général sur la nécessité
de donner la priorité à la fonction cognitive plutôt qu’à la fonction
statistique ou à la méthodologie plutôt qu’à la technologie. Mais peut-être n’est-ce
là qu’un effet de mon tropisme avéré pour l’analogie du discours dialectique
plutôt que pour l’exactitude du calcul numérique ?
vendredi 20 janvier 2017
Le 21ème siècle devra être "électronique" plutôt que seulement "numérique" comme il semble en prendre malheureusement la voie
À l’occasion de la 19ème édition du
Colloque international sur le Document Électronique (CiDE.19) « Vers une épistémè
numérique ? » à Athènes les 24 et 25 novembre 2016, j’ai présenté une
communication intitulée Aristote et l’épistémè numérique : une affaire de sens. Le concept d’épistémè
déterminant la thématique du colloque était emprunté à Michel Foucault qui l’a illustré
dans Les mots et les choses, par
trois moments d’un renouveau intellectuel et artistique en Occident initié par
la Renaissance avec l’invention de l’imprimerie, suivie de la période classique
avec ses académies, puis de l’époque moderne dont la traduction conceptuelle encore
un peu floue pourrait bien évoluer, selon son auteur, vers une disparition de
l’homme qui « s’effacerait, comme à la limite de la mer un visage de sable »
(Michel Foucault, Les mots et les choses,
Gallimard, Paris,1966). Cette période moderne pourrait aussi être en train
d’évoluer, comme le suggèrent les organisateurs du colloque, vers une mutation
numérique, dont on peut observer aujourd’hui les conséquences pour le document,
et sur laquelle ils interrogeaient les intervenants. Je m'interroge, pour ma part, sur la pertinence de cette notion de "numérique" qui devrait selon moi céder la place à celle d' "électronique".
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