La cinquième République, telle que nous en avons esquissé ici les grands principes[1] conformes à l’esprit de la politie aristotélicienne[2], c’est avant tout un chef, le monarque, détenteur suprême d’une autorité qu’il exerce au nom du peuple souverain sur une élite aristocratique placée à la tête du pays. Sous sa haute autorité, ces grands serviteurs de l’État forment une hiérarchie composée des ministres de son gouvernement, et des représentants du peuple réunis en Parlement. Les ministres exercent avec lui le pouvoir exécutif, tandis que les parlementaires contrôlent l’action des premiers, au nom du peuple souverain qui leur délègue le pouvoir législatif. Tous, dans l’exercice de leurs fonctions respectives, ministres comme parlementaires, à l’exception du chef de l’État, premier magistrat du pays dont l’autorité s'impose à l’ensemble de la nation, sont soumis à l’arbitrage des magistrats du siège détenteurs de l’autorité judiciaire.
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jeudi 23 octobre 2025
mercredi 15 octobre 2025
du GOUVERNEMENT des hommes, de la CONDUITE de l’ÉTAT et du bon RÉGIME politique (suite)
Assiste-t-on dans notre pays, en cette fin de premier quart du XXIème siècle, à une crise de régime, à une crise de l’État, ou à une véritable crise Politique, au sens de la politie aristotélicienne ? Celle-ci impliquerait tout ensemble, gouvernement, conduite de l’État et régime politique, et ne serait en réalité qu’une crise de pouvoir doublée d’une crise de l’autorité fondant sa légitimité.
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