Dans mon billet précédent, je faisais état de l'exemple de confusion entre "espionnage industriel" et "intelligence économique" qui nous avait été donné par le ministre de l'industrie le 6 janvier 2011 au micro de Jean-Michel Apathie sur RTL. La FéPIE a également réagi dans un communiqué de presse en dénonçant un mélange entre poison et antidote. Le problème est bien là, dans ce mélange du poison et de l'antidote dans un même bocal étiqueté "intelligence économique".
« le renseignement, c’est l’information juste, juste à temps, au service d’une action juste »
mercredi 12 janvier 2011
dimanche 9 janvier 2011
Espionnage industriel ou intelligence économique ?
L'intitulé d'un entretien avec Frédéric Saffroy, publié le 7 janvier 2010 par le blog EasyBourse et réalisé par par Nabil Bourassi, est révélateur de la confusion qui règne entre intelligence économique et espionnage industriel. La suite de l'interview confirme cette confusion, comme bien d'autres articles de réaction à l'affaire Renault en témoignent dans l'actualité.
mercredi 5 janvier 2011
Et si les difficultés rencontrées par le concept d’intelligence économique puisaient leur source dans son acte fondateur ?
Si à l’origine, le concept d’intelligence économique n’est pas spécifiquement français (les britanniques parlent bien avant nous de « business intelligence », renseignement des affaires, et les américains de « competitive intelligence », renseignement concurrentiel), c’est le rapport Martre en 1994 qui va lancer le concept en France et préciser la notion. À sa relecture, 16 ans plus tard, on peut se demander si les imperfections de la définition retenue par le groupe de travail ayant participé à l’élaboration du rapport, qui reflète la volonté de trouver un consensus malgré des divergences certaines, ne sont pas une sorte de pêché originel dont les conséquences nuisent au développement harmonieux de la fonction.
dimanche 19 décembre 2010
Guerre économique et politique de l'autruche
Cité par l'AFP dans Le Figaro.fr, sous le titre "Poutine incite à l'espionnage économique", le premier ministre russe justifie le recours à "l'aide des services spéciaux" pour le recueil de "renseignement technico-scientifique" par le fait que , comme le font "les services de renseignement de beaucoup de pays", ils peuvent travailler "de manière significative avec des sources légales".
Autrement dit, on voudrait nous faire croire que des "services spéciaux" sont nécessaires pour recueillir du "renseignement technico-scientifique" sans "pour autant enfreindre les lois d'autres pays".
Autrement dit, on voudrait nous faire croire que des "services spéciaux" sont nécessaires pour recueillir du "renseignement technico-scientifique" sans "pour autant enfreindre les lois d'autres pays".
jeudi 9 décembre 2010
Politique publique d’intelligence économique
La récente communication relative à la politique publique d’intelligence économique, présentée en Conseil des ministres du 8 décembre par la ministre de l'Économie, madame Christine Lagarde, constitue un premier pas fondamental pour une meilleure compréhension de l'intelligence économique. Dans la logique de mes billets précédents, il reste pourtant un important travail de clarification à faire pour que cette politique publique puisse se traduire dans l'entreprise par une activité et des métiers reconnus s'appuyant sur une discipline universitaire suffisamment structurée.
mercredi 8 décembre 2010
Après l'IE, pourquoi pas la BE ?
Les rebondissements de l'affaire Wikileaks permettent selon Perrine Créquy d'alimenter une réflexion sur les moyens de "faire preuve d'intelligence économique".
mardi 7 décembre 2010
L’intelligence économique ou "l’art de voir sans être vu"
Parmi les innombrables définitions ou caractérisations de l'intelligence économique, celle-ci, que nous livre Mael Le Hir en titre d'un billet sur son blog Vedocci, me paraît intéressante à analyser car, si elle peut sembler efficace, elle n'en est pas moins un peu ambiguë et susceptible ainsi de prêter à confusion.
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