jeudi 23 octobre 2025

de la HIÉRARCHIE républicaine en DÉMOCRATIE : le cas d’école institutionnel de la cinquième RÉPUBLIQUE en question

La cinquième République, tel que nous en avons esquissé ici les grands principes conformes à l’esprit de la politie aristotélicienne[1], c’est avant tout un chef, le monarque, détenteur suprême d’une autorité qu’il exerce au nom du peuple souverain[2], sur une élite aristocratique placée à la tête du pays. Sous sa haute autorité, ces grands serviteurs de l’État forment un directoire composé des ministres de son gouvernement qui exercent avec lui le pouvoir exécutif, et des parlementaires qui en contrôlent l’action au nom du peuple souverain pour lequel ils exercent le pouvoir législatif. Tous, dans l’exercice de leurs fonctions respectives, ministres comme parlementaires, à l’exception du chef de l’État, premier magistrat du pays dont l’autorité s'impose à l’ensemble de la nation, sont soumis à l’arbitrage des magistrats du siège détenteurs de l’autorité judiciaire.

mercredi 15 octobre 2025

du GOUVERNEMENT des hommes, de la CONDUITE de l’ÉTAT et du bon RÉGIME politique (suite)

Assiste-t-on dans notre pays, en cette fin de premier quart du XXIème siècle, à une crise de régime, à une crise de l’État, ou à une véritable crise Politique, au sens de la politie aristotélicienne ? Celle-ci impliquerait tout ensemble, gouvernement, conduite de l’État et régime politique, et ne serait en réalité qu’une crise de pouvoir doublée d’une crise de l’autorité fondant sa légitimité.

mardi 23 septembre 2025

du GOUVERNEMENT des hommes, de la CONDUITE de l’ÉTAT et du bon RÉGIME politique

Gouverner c’est prévoir, nous dit le proverbe. Pour être plus précis, je dirais que gouverner, c’est engager l’avenir sur lequel seul nous pouvons agir, quand le présent, enfant du passé, n’est plus en notre pouvoir dès qu’il advient. Agir, c’est anticiper et décider d’exercer un effet sur l’avenir. C’est décider à chaque instant d’un futur possible qui demeure toujours incertain dans l’instant présent.

mercredi 7 mai 2025

De l'éthique à la politique en passant par la science 8 (prologue - suite et fin)

Essai de philosophie politique appliquée (suite)

PROLOGUE (suite et fin)

… et un glossaire

Glossaire, c’est donc le premier mot qu’il convient de contextualiser. Il nous vient du latin glossarium, dérivé de glosa, glossa et du grec glôssa, désignant la langue et, en grammaire, un mot rare ou dialectal. Ces deux origines nous ont donné le mot « glose » pour désigner, selon l’Académie, « l’explication d'un mot ou de quelques mots obscurs d'une langue par d'autres mots de la même langue » et, par extension, « un commentaire servant à l’intelligence d’un texte ».

mardi 6 mai 2025

De l'éthique à la politique en passant par la science 7 (prologue - suite)

Essai de philosophie politique appliquée (suite)

PROLOGUE (suite)

en passant par les mots …

Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.

(Nicolas Boileau).

« Et les mots pour le dire arrivent aisément »... J’ajouterais quant à moi, pour appuyer un peu lourdement, mais avec toute la rigueur scientifique qui s’impose, ce qu’énonce si clairement Boileau avec tout l’art consommé du poète dans l’usage des mots : « … à condition d’être connus avec toute la précision nécessaire à la clarté des idées, à leur fidélité aux réalités observées et à la pureté d’expression d’une pensée cohérente ».

lundi 5 mai 2025

De l'éthique à la politique en passant par la science 6 (prologue)

Essai de philosophie politique appliquée (suite)

PROLOGUE

des comptes à la pensée

Compter, c’est faire des comptes. Un compte, c’est le résultat de cette action. Le verbe compter nous vient du latin computare, « compter, calculer », de cum, « avec », et putare, « élaguer », « apurer », « penser, évaluer, réfléchir ou juger ».

samedi 3 mai 2025

De l'éthique à la politique en passant par la science 5 (introduction - suite et fin)

Essai de philosophie politique appliquée (suite)

INTRODUCTION (suite et fin)

… et la science politique  

La politique devient dès lors une science s’appuyant sur la raison et la dialectique, qui permet des choix dont la nature nécessairement collégiale impose le recours à une discipline rigoureuse.