La communication est la raison d’être du continuum cognitif à l’œuvre dans la mémoire et s’invite dès lors dans l’ensemble du processus en se mêlant étroitement à l’information, dans ce « tressage inextricable »[1] incarné par le couple information-communication parfois résumé en « infocom », néologisme utilisé pour désigner aussi bien la discipline scientifique que les nouvelles technologies associées au phénomène numérique.
La communication, c’est ainsi une fonction justifiant cette mise « en-forme » de nos perceptions (l’information). Elle se décline en échange, partage, puis transmission ou diffusion, assemblant respectivement données, connaissances, puis savoirs pour former une information commune.
Cette association si étroite entre information et communication incarnée par le néologisme infocom, c’est la fonction centrale de toute intelligence collective dont la part analogique (connaissances, puis savoirs) prolongeant la part numérique (données), ne peut fonctionner sans un document pour la porter, comme la pensée prolongeant l’intuition ne pourrait fonctionner sans la langue pour la porter.
[1] Sylvie Leleu-Merviel, op. cit..
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